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Comment sortir du burn-out parental grâce à l’hypnothérapie (Nouveau à CAEN 2021)

Par Amélie Pac hypnothérapeute à Giberville

L’épuisement parental est universel. Ce constat a fait l’objet d’une étude menée par Isabelle Roskam et Moïra Mikolajczak des chercheuses au sein de l’Institut de recherche en psychologie (IPSY). Certaines régions du monde sont a priori plus impactées par le burn-out parental, c’est le cas des pays occidentaux, plus individualistes.  « En Belgique, 5 % des parents sont touchés par le burn-out parental et 8 % sont proches d’y tomber » nous informe Isabelle Roskam, spécialiste de la parentalité (professeure et docteure en psychologie à l’UCL). D’après les chiffres de cette même étude, 150 000 à 210 000 belges et au minimum 100 000 mères et 50 000 pères seraient atteints de ce trouble du burn-out parental. Il est donc évident que c’est loin d’être un phénomène isolé. Ces chiffres démontrent à quel point il est temps de s’y intéresser. D’autant plus que, plus on attend et plus les conséquences du burn-out parental peuvent être lourdes de conséquences. 

Comment comprendre le burn-out parental, comment repérer ses mécanismes, et comment le prendre en charge efficacement grâce à l’hypnothérapie ? 

Voici les questions auxquelles cet article tente de répondre.

Qu’est-ce que le burn-out parental ?

Le terme d’origine anglaise  burnout parental est un syndrome qui touche les parents qui subissent un stress parental permanent et omniprésent sans plus aucune ressource suffisante pour compenser.  

Quel est l’origine du burn-out parental ?

A noter avant toute chose que le burnout parental, ce distingue d’une dépression qui touche toutes les sphères de la vie (sphère privée, professionnelle, …), même s’il peut en être une conséquence. Ce n’est pas non plus un burnout professionnel, ce dernier n’est en lien qu’avec le monde du travail. Et enfin, le burn-out parental est différent du  baby blues et de la dépression post-partum car le baby-blues survient dans les premiers jours après la naissance et est principalement dû à des bouleversements hormonaux.

Cependant tous ces troubles peuvent être avoir une origine commune et avoir un lien de cause à effet entre eux. L’origine du burn-out parental est en effet propre à chacun, il peut être la conséquence  d’un accouchement traumatique, de l’anxiété de devenir parent, d’une grossesse mal vécue ou non désirée, d’un besoin de perfection et de contrôle avec toujours le stress omniprésent de vouloir bien faire, d’être le parent parfait. Le burn-out parental n’est pas reconnu comme une maladie même s’il s’apparente à un trouble dont les origines peuvent-être diverses.

A noter également que ce syndrome touche tous les profils sociodémographiques et n’est pas lié au nombre d’enfant au sein d’une famille mais peut apparaître dès le premier enfant, surtout si la mère s’est arrêter de travailler pour s’occuper de son enfant et qu’elle est isolée petit à petit à la maison. Cependant les mamans actives, celles qui travaillent et qui veulent tout assumer, sont aussi très concernées par ce syndrome. Dans la grande majorité des cas les enfants sont âgés d’à peine 3 ou 4 ans. Même si, les difficultés peuvent être rencontrées avec des enfants de tout âge, jusqu’à la fin de l’adolescence.

Isabelle Roskam et Moïra Mikolajczak, ont ainsi mené une étude mondiale sur 42 pays, démontrant que nos pays occidentaux, plus riches et individualistes, seraient responsables du burn-out parental. 

Quels sont les signes d’un burn-out parental ?

Chez les mères, les signes qui reviennent le plus souvent sont :

  • Le besoin de perfection dans tous les domaines : elle est sur tous les fronts en même temps, elle donne la cadence sur tous les paramètres : l’école, l’éducation, les relations sociales, les vacances, la santé des enfants. Elle est dans une course folle, avec des objectifs de performance. Les exploits de ses enfants sont sa réussite ultime.
  • L’incapacité à s’arrêter malgré la fatigue. Prise dans sa course du parent parfait, elle s’oublie, est au bout du rouleau mais ne s’en rendre pas compte. Elle ne ressent pas les premiers signes de fatigue et d’épuisement, trop occupée à mener la danse. Elle puise autant qu’elle peut dans ses réserves d’énergie et fini par sombrer nerveusement sans en avoir conscience
  • Troubles du sommeil. Son sommeil est agité, entrecoupé. Toujours en état d’alarme et hyper vigilante même la nuit elle ne sait plus être apaisée, il lui faut l’aide de somnifères pour pouvoir lâcher-prise.
  • Le chaud froid émotionnel La situation se complique lorsque par manque d’énergie et à bout de nerf, elle passe du rire au pleure, des câlins au rejet accompagné de cris et de gestes incontrôlés parfois violent. Elle se surprend elle-même ne se reconnait plus. Elle qui avait des rêves d’éducation bienveillante… En dépit de tout ça ses pertes de sang-froid sont de plus en plus fréquentes, elle a honte, culpabilise. Elle se sent incomprise et victime de ses enfants face à tout l’investissement qu’elle leur donne.
  • Perte de l’estime de soi Sentiment d’échec, tout part dans tous les sens, elle ne maitrise plus rien, ces rêves d’être une bonne mère partent en fumée 
  • L’épuisement physique Accablée par une fatigue constante, rien ne semble pouvoir soulager cet épuisement. Elle rêve de dormir des mois sous la couette et d’être tranquille !
  • Tout parait difficile et insurmontable. Cette sensation de trop de tout. Comme si la moindre demande venant surtout de ses enfants était une montagne à gravir !
  • Troubles de l’humeur. Devenue fataliste, plaintive et dépressive son malaise l’envahit. Elle cherche de l’aide, envoie des messages pour qu’on l’aide à sortir la tête de l’eau, être comprise et entendu.
  • Perte de libido, désintérêt pour compagnon. Rien que l’idée est un véritable fardeau, même y penser est une corvée, elle est trop fatiguée 
  • Isolement. Elle a honte, se replie sur elle-même et évite le contact.
  • Trouble alimentaire Elle développe des compulsions alimentaires pour compenser la perte de contrôle dans sa vie.

Chez les pères, les signes les plus récurrents sont :

Exemple d’une mère épuisée ? 

Pour vous permettre de comprendre les rouages de cet engrenage, je vous propose de vous raconter la vie d’une maman ordinaire qu’on appellera Rosalie

Rosalie a 35 ans, secrétaire médicale, deux enfants (2 et 5 ans) et un mari commercial. 

Elle a toujours voulu être mère, elle a des rêves d’éducation douce et bienveillante. Son objectif c’est d’être une super maman, une mère parfaite en plus de son travail et son couple quitte à négliger ses propres besoins.

Ses journées sont surchargées car tout doit être parfait !

Nuits agitées avec le petit dernier qui ne dort pas, levée à l’aube, elle prépare les enfants, fait le petit déjeuner, se prépare rapidement, emmène les enfants, part au travail, récupère les enfants, fait les courses, les devoirs, les bains, range la maison, fait à manger, prépare les enfants à aller au lit, couche les enfants, fini de ranger, étend la lessive, plis le linge, prépare les affaires du lendemain… s’assoit enfin et s’endort.

Elle s’endort en organisant le lendemain, les activités, les vacances, les copains, les anniversaires, la maison, les enfants, les sorties, les trajets en voiture. Elle a à cœur que personne ne manque de rien, c’est sa responsabilité.

 L’actualité ne l’intéresse pas, ce n’est pas sa priorité, elle préfère les réseaux sociaux pour voir la vie des autres mamans et se rassurer sur le fait qu’elle fait les choses bien.

Elle a un boulot à 35 heures, adapté aux horaires des enfants.

Sa plus grande peur serait d’échouer dans son rôle de mère parfaite, de perdre le contrôle de la situation, de ne plus réussir à gérer ses enfants donc elle met les bouchée double et s’éfforce à garder le cap, reste en alerte, tout doit être parfait. Le regard des autres parents serait terrible, qu’on puisse penser que ce n’est pas une super maman. 

Face à la charge et la pression qu’elle s’inflige d’être un bon parent, elle se retrouve débordés par sa progéniture. Elle perd le contrôle, tout va dans tous les sens, la fatigue l’empêche de garder son efficacité et son organisation impeccable. Se retrouvant petit à petit incapable d’instaurer une bonne autorité et dans l’impossibilité de créer un cadre à leurs enfants. Elle sombre en ayant qu’une envie, fuir le plus loin possible.

La conséquence de cette exigence de perfection est l’épuisement de toutes ses ressources, un sentiment d’échec de ne pas être arriver à être une mère parfaite. L’épuisement lui fait perdre le contrôle et la pousse à bout avec ses enfants, elle cris, hurle, frappe, elle ne se reconnait plus, elle se fait peur. Arrive la honte et la culpabilité l’empêchent d’en parler, elle s’isole. Elle commence à ne plus voir ses amies, sa famille, trop fatiguée et par peur du jugement. Elle glisse petit à petit, plus rien ne la motive, elle perd tout intérêt pour la vie, son compagnon, ses enfants, son travail. Elle n’a plus la force d’entendre quoi que ce soit, ni de se lever pour commencer sa journée, elle est en proie à une angoisse immense et le désir d’être seule, dans le silence

Tous ses objectifs de famille parfaite, de couple épanoui, d’enfants heureux, intelligents, brillants, gentils, n’ont plus raisons d’être, elle s’avoue vaincue et n’a plus aucun courage. 

Car en réalité la perfection est impossible. 

Rosalie s’est épuisée en voulant atteindre quelque chose qui n’existe pas.

Burn-out parental : pourquoi consulter un hypnothérapeute ?



Quand le rêve de tout parent (celui d’avoir des enfants) se transforme en véritable cauchemar c’est une descente vers l’épuisement, la désillusion et le sentiment d’échec. 

C’est un phénomène tabou et pourtant de plus en plus fréquent : la dépression liée au fait d’être parent amène beaucoup d’entre eux à consulter des thérapeutes pour s’en sortir. Les parents déprimés et en état de burn-out parental expriment très souvent, en consultation, leur déception face à l’insatisfaction de leurs enfants malgré un dévouement et un amour absolus. 

L’hypnose s’adresse à la partie de nous qui est inconsciente et qui souhaite notre bien-être. Elle permet d’acquérir de nouvelles capacités face au stress et à la vie quotidienne en accéder à des mécanismes inconscients qui nous empêche d’évoluer malgré nos tentatives. Elle désactivera plus facilement d’anciennes habitudes ou croyances bloquantes qui nous enlise.

L’hypnose permet d’apprivoiser le mental et de dépasser les résistances au changement liées à la peur de l’inconnu. Elle permet d’accéder ou d’installer des ressources jusque-là sous exploitées ou inutilisées, des capacités oubliées qu’il a accumulé à chaque expérience de votre et qui sont disponibles dans sa mémoire.

Comment l’hypnose peut-il vous aider à combattre un burn-out parental ?

De nos jours, de plus en plus de gens se tournent vers l’hypnothérapie pour sortir du burn-out parental car c’est une thérapie brève qui et efficace aux niveaux comportemental et émotionel.

Ainsi L’hypnose va rapidement vous permettre :

  • de retrouver une qualité du sommeil et la sensation d’être reposé
  • de reprendre le contrôle de votre vie en prenant conscience de vos besoins.  Se reconnecter à soi en s’accorder du temps, du plaisir, de l’importance, se donner le droit au repos, profiter à nouveau de la vie
  • de diminuer le stress et l’anxiété par la relaxation profonde que l’hypnose induit ce qui permet d’agir en urgence sur l’agitation mentale et la fatigue nerveuse.
  • de reprogrammer de nouveaux comportements plus adaptées à votre situation, pour reconstruire un rythme et un équilibre de vie respectueux de vos besoins, de vos valeurs avec une bonne répartition des différentes domaines (famille, amis, loisirs, travail, plaisirs personnels, etc.)
  • de comprendre les rouages de cet engrenage et s’interroger sur ce qui a provoqué le burn-out parental afin d’éviter que cela se reproduise.
  • faire de cette expérience un tremplin d’évolution personnel, une force en changeant de point de vue sur la façon d’être « bon parent », en prenant du recul et en réévaluant ce qui est juste et nécessaire, en changer sa manière de prendre les choses, de penser, de faire.

Combien de séance d’hypnose sont nécessaires pour retrouver un équilibre au sein de sa famille ?



Une ou plusieurs séance d’hypnose avec un hypnothérapeute certifié peut s’avérer être nécessaire et une aide précieuse pour sortir de ce cercle vicieux.

L’apport de ses outils de thérapies brèves et de coaching ont plusieurs avantages : 

  1. La durée de la thérapie est dans la plupart du temps efficace et courte
  2. L’approche vise à la recherche de solutions adaptées au parent donc des solutions qui sont gage de réussite, 
  3. La pérennité du travail mis en place grâce à des objectifs de vie bien construit et un accompagnement de suivi pour installer de nouvelles habitudes.

Conclusion

Si vous vous reconnaissez dans cet article, il est temps de réagir et de vous faire aider par un hypnothérapeute ou tout autre professionnel.

Car rien n’est perdu, il est toujours et à tout moment possible de recadrer des comportements qui ont débordé en tous sens.

Souvent trop réceptif aux émotions de leurs parents, les enfants dit « infernal » réagissent de manières démesurée avec des pulsions primaires agressives et envahissantes. La majeure partie du temps ce qu’ils cherchent c’est un cadre rassurant et sécurisant avec une cohésion de l’autorité parental bienveillante et ainsi ils ne se sentiraient plus perdus. Car les attitudes provoquantes chez un enfant, sont souvent signe qu’inconsciemment ils espèrent trouver la limite qui les recadrerait et les apaiserait enfin. 

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